Novembre 2008 / Canaries - Tenerife et La Gomera
Ténérife : Teide sans compter.
Un saut de puce entrainée nous amène à Santa Cruz de Tenerife.
Retour à la civilation brutal. La marina de Santa Cruz est au coeur de la ville, et jouxte le port de commerce ou les navires de toutes sortes débarquent passagers, ou marchandises.
A quelques kilomètres de là, le Teide couvre pudiquement son sommet de nuages.
Les droits d'accès sont défendus corps et ames par les autorités locales; Il faut en effet, prendre soin d'obtenir un permis afin d'avoir la possibilité d'atteindre les fumerolles du sommet.
Qu'à cela ne tienne, nous remplierons tous les papiers nécessaires (une fois n'est pas coutume !) et nous contemplerons Tenerife du haut de ses 3700 mètres sous une mer de nuages, après avoir gravi les 3600 premiers mètres en téléphérique (La gloire en prend un coup).
Ayant trouvé l'endroit fort joli, nous y reviendrons quelques jours plus tard, pour narguer le Teide d'en bas et faire une très belle promenade de 17 km (jugée un peu longue par Capucine) le long de la Caldeira.
Nous partirons de Tenerife avec un pilote automatique de secours, condition imposée par madame, en tant qu'équipier à engrenages de secours.
La Gomera : on est la et on y restera !
Le petit port de San Sebastian de La Gomera nous apparait de suite comme un havre de paix, après les 30 noeuds dans le pif que nous avons essuyés en venant de Ténérife (Le Teide a éternué !).
Nous retrouvons les bateaux Vanille, Ojala, Miti, Taz, Silalune et nous coulons des jours heureux entre diners et apéritifs ! D'autant plus que le maitre d'école est en vacances, puisque Béatrice - ingénieur reconvertie dans l'éducation nationale - se charge de distiller les cours du CNED à tous les bambini de la marina !
L'ile est superbe. Difficile de quitter un endroit pareil, et la météo nous aide un peu.
On appliquera à la lettre le dicton :" qui écoute trop la météo reste au bistro"
Et puis, menacés par la pétole, on s'est quand meme décidés à partir pour le Cap vert, 750 miles plus au sud, malgré les 25 noeuds en cours.
Dur dur de quitter les copains.
On retrouvera tout le monde à Sal, meme Ojala qui devait partir pour Dakar !
Portauloin.fr - Sophie, Philippe et Capucine á bord de Portauloin