Octobre 2008 / Canaries - Graciosa, Lanzarote et Lobos



Graciosa : sans caféine.


Nous avons quitté Madère pour Graciosa et nous sommes arrivés au mouillage de playa Francesca sans tracas.
Une petite ile préservée du tourisme de masse, avec de belles plages de sable et des habitants bronzés, totalement décaféinés.
Pas de crise de l'immobilier, des petites maisons et quelques palmiers ont poussé ici et là. Après quelques jours passés au mouillage, nous gagnons le petit port très prisé de Graciosa, ou nous coulons quelques apéritifs heureux éclairés faiblement, compte tenu du fait que les bornes électriques sont décoratives et que les robinets crachent de l'air.


Lanzarote : l' ile noire


Sept heures de navigation délicieuse nous ont conduit de Graciosa, quittée à regret, au sud de Lanzarote.
Le développement touristique de l'ile s'est fait de manière plutot harmonieuse. La figure tutélaire de l'ile, César Manrique, un peu mis à toute les sauces, a réussi à préserver son ile des outrages du béton bien armé. Les constructions sont basses et respectent le style local. L'ile est en grande partie désertique. Les paysages des déserts de lave noire du parc national de Tymanfaya sont superbes. Ils sont la conséquence de l'éruption de 1730-1736 et ont profondément modifié la physionomie de l'ile. Ici les volcans ne dorment que d'un oeil.

Y'a plus de porto, alors les fonds sont à nouveau lestés d'un délicieux blanc (Malvoisie). Chaque pied de vigne pousse à l'abri d'un muret, au fond d'un petit cratère creusé dans la lave pour atteindre la terre arable. Autant dire que la cueillette se fait manuellement.

Depuis Porto Santo nous nous trouvons sur les routes de grande croisière, l'ambiance a franchement changé. Les contacts avec les bateaux rencontrés sont simples et chaleureux, les apéritifs nombreux, et l'on apprécie. Malheureusement les enfants voyageurs sont toujours aussi rares, et cela pèse un peu à Capucine.


Portauloin.fr - Sophie, Philippe et Capucine á bord de Portauloin