Après une navigation de trois jours et demi depuis Lisbonne, nous atteignons Porto Santo vers minuit, merci Maxsea. Une lle ou plus exactement une immense plage de sable avec quelques habitations autour. Nous sommes restés quelques jours à errer entre le port et la petite ville de Baleira, le plaisir du farniente encore et encore .....meme le vent y prend gout !
Hop, un petit coup de moteur et nous voilà à Madère.
Nous avons troqué nos cirés contre des chaussures de randonnée.
Si la frénésie de construction a définitivement défiguré la cote sud, donnant l'impression qu'il ne reste pas un cm2 non bétonné, l'intérieur de l'ile, et dans une certaine mesure la cote nord, offrent encore de magnifiques paysages préservés.
Les randonnées le long des levadas - centaines de canaux d'irrigation qui amènent l'eau des sources du nord de l'ile vers le sud - sont des plus agréables, à condition de ne pas etre sujet au vertige, car c'est parfois très aérien !
Rabacal, avec sa levada aux 25 fontaines et la chute du Risco, est un endroit magnifique.
La diversité botanique est propement stupéfiante. A coté des essences que l'on trouve chez nous pin, eucalyptus, chene, noyer, chataignier (c'est la saison : chataignes grillées sur Portauloin), poussent une multitude de plantes tropicales (on a reconnu que les bananiers ?...?)
De quoi vie-t-on à Madère ? réponse : du tourisme et des briques.
Le cercle vertueux (quoi que) du tourisme, qui alimente la construction qui alimente le tourisme, fait des ravages écologiques et des miracles économiques.
Dépéchez-vous avant que le cercle ne se transforme en spirale !
Portauloin.fr - Sophie, Philippe et Capucine á bord de Portauloin