Juillet 2008 / La Rochelle - La Corogne
C'était pourtant un beau jour pour un départ ce lundi 21 juillet.
Nous sommes au port des Minimes depuis une semaine. On est un peu pressé de partir, car notre voisin de palier est un peu dingo, et il vocifère nuit et jour sans faiblir ... sauf que nous on faiblit. !
L'instant est solennel, Philippe fait marche arrière, le bateau recule, jusque là tout va bien ! Mais voilà, Philippe engage la marche avant, une nouvelle fois la marche arrière, puis repasse en marche avant pour partir (créneau). Et là, une ancre se précipite sur les chandeliers de Portauloin, qui ne résistent pas à l'attaque, et plient devant l'assaillant.
Et M..... !!!!!
Demi tour on retourne se garer au parking pour réparer. On démonte les filières et on remplace les deux chandeleliers (trop tordus pour etre redressés).
Nouveau départ en fin d'après-midi avec un peu de stress, les manoeuvres de port n'ont pas encore livré tous leurs secrets !
Nous sommes maintenant en mer, au près il y a environ 20 noeuds de vent, et nous marchons bien. Philippe et Capucine ont le mal de mer. Super Sophie va bien car, par précaution, elle a ingéré du polynectar Sturgeron qui fait son effet (on croirait voir Hélène Mac Artur, au moins pour la coupe de cheveux).
Comme si les deux chandelier n'avaient pas suffit, le moteur de l'annexe (pas suffisamment serré) part à l'eau dans un coup de gite ! PLOUF GLOUGLOU ! TOHATSU au jus ! Bon c'est que du matériel, il y plus grave, et j'ai l'impression qu'on en verra d'autres ... Mais bon quand meme c'est rageant !
La marine à voile est un métier, les erreurs sont constructives il parait ! (depuis on regarde comment les moteurs sont fixés)
La navigation se poursuit alternant le portant poussant et le dépressionnaire variable contrariant. Quatre jours, une baleine et deux dauphins plus tard on arrive (en trichant la dernière nuit) au port de La Corogne.
Avez-vous déjà essayé d'acheter un moteur hors bord à La Corogne ? Le local est assez xénophile mais peu polyglotte.
Un grand merci à Juan Carlos, notre voisin de ponton, pour son aide précieuse.
Epilogue et fin des bugggggggggssssss ?
Un soir, par hasard, nous découvrons que l'équipet babord de la couchette avant baigne dans l'eau. Nous sommes un peu énervés, car depuis le départ, nous n'avons pas vraiment eu de répit.Nous démontons les vaigrages et cherchons l'origine de la fuite.
La baille à mouillage n'est pas étanche ! Nous allons voir comment réparer !
Cela s'appelle un congé sabbatique.
